Les cannabinoïdes peuvent augmenter ou diminuer les effets de certains antidépresseurs

Les cannabinoïdes peuvent augmenter ou diminuer les effets de certains antidépresseurs


Les données disponibles soutiennent l’idée que les cannabinoïdes, dont la valeur thérapeutique est parfois limitée en raison de réactions indésirables importantes, pourraient être bénéfiques en tant qu’agents d’appoint dans la gestion des troubles de l’humeur. Les cannabinoïdes peuvent augmenter ou diminuer les effets de certains antidépresseurs.





Une étude, réalisée au département de Pharmacie Appliquée, à
l’université médicale de Lublin, en Pologne, à été récemment mise en
ligne (consultez la en cliquant ici)





La polythérapie, qui est supérieure à la monothérapie
en termes d’efficacité, nécessite généralement des doses plus faibles
de composants individuels.





Par conséquent, l’objectif principal de cette étude était de déterminer si l’administration de ligands des récepteurs aux cannabinoïdes (CB) augmenterait l’activité antidépressive des antidépresseurs atypiques, à savoir l’agomélatine et la tianeptine.





Les résultats proposent des retours plus que positifs :





En
résumé, les résultats de la présente étude ont montré que l’activation
et l’inhibition des récepteurs CB1 ainsi que l’inhibition des récepteurs
CB2 peuvent augmenter l’activité antidépressive de la
tianeptine, seule l’inhibition des récepteurs CB1 et CB2 a le potentiel
d’augmenter l’activité antidépressive de l’agomélatine.


Le CBD peut améliorer le dysfonctionnement métabolique chez les personnes diabétique


Lors d’une étude portant sur des rats diabétiques soumis à une
réduction chronique de l’apport sanguin au cerveau, un traitement au CBD pendant 30 jours (10 mg/kg de poids corporel) a amélioré le métabolisme de ces derniers.





Étude de l’action du Cannabidiol sur le diabète





Une étude à été conduite par une équipe de scientifiques issus du
Département de Biochimie, à l’Université d’État de Maringa, au Brésil.
Comme d’habitude, vous pouvez consulter cette étude en cliquant sur ce lien.





Le
cannabidiol (CBD), un composé obtenu à partir du chanvre, possède un
large éventail de propriétés thérapeutiques, notamment l’atténuation du
diabète et la neurodégénérescence.





L’ischémie
cérébrale et les difficultés d’apprentissage qui en résultent sont
aggravées chez les sujets diabétiques âgés. Cependant, aucune étude n’a
montré l’effet du traitement au CBD chez les patients diabétiques âgés
souffrant d’ischémie cérébrale.





Le
présent travail vérifie l’hypothèse selon laquelle le traitement au CBD
améliore les dysfonctionnements métaboliques chez les rats diabétiques
d’âge moyen soumis à une hypoperfusion cérébrale chronique.





Les animaux ont été traités pendant 30 jours avec 10 mg de CBD / kg pc / jour.





Le CBD et le diabète





Après
traitement, les taux de glycémie, d’insuline, de cholestérol total, de
lipoprotéines de haute densité (HDL), de lipoprotéines de basse densité
(LDL), de triglycérides, de fructosamine, d’aspartate aminotransférase
(AST) et d’alanine aminotransférase (ALT) ont été évalués. .





Le
groupe DCT présentait une réduction de l’hyperglycémie et une
augmentation de l’insulinémie. En outre, des taux plus faibles de
fructosamine, de LDL, de HDL, de triglycérides et de cholestérol total
ont été observés. Les concentrations en AST et en ALT ont été réduites
dans les groupes traités au CBD.





Les chercheurs concluent :





Le
CBD peut être utilisé comme outil thérapeutique pour protéger le
métabolisme contre les lésions dues à un diabète aggravé par une
ischémie cérébrale.


Le CBD et le traitement de l’anxiété


On connaît le cannabis comme provoquant ou inhibant l’anxiété selon les cannabinoïdes présents dans l’apport. Le THC est connu pour pouvoir développer ces troubles, contrairement au CBD qui est désormais reconnu comme réduisant l’anxiété et inhibiteur de la peur. L’anxiété est un trouble désormais commun, qui touche un grand nombre de personnes dans le monde. Dans nos sociétés occidentales, ou le stress et la peur du futur ronge de nombreuses personnes, l’anxiété sociale est désormais un des troubles les plus commun : prise de parole en public, socialisation, relation avec des inconnus…





Études récentes sur le CBD et l’anxiété





Dès 2011, une étude brésilienne (disponible ici : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20829306)
a mise en valeur les propriétés anxiolytique du CBD, particulièrement
concernant l’anxiété sociale : grâce à son action sur les zones limbique
et paralimbic du cerveau, le CBD a eu un effet bénéfique sur la diminution de ce trouble.





Cette même année, une seconde étude publiée dans le Neuropsychophamarcolgy du 9 Février 2011 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3079847/) a également mis en valeur la réduction de l’anxiété sociale grâce au CBD :
l’apport d’une dose unique de CBD face à l’un des principaux stimulants
du SAD (Syndrome de l’anxiété sociale) a eu des effets thérapeutiques
rapides et très intéressants chez les patients concernés.





En stimulant la signalisation à travers les
récepteurs de sérotonine (neurotransmetteur produisant les hormones et
ayant une action sur le sommeil, les troubles du comportement, etc..),
le CBD a pour effets de créer un certain état d’esprit dit ‘positif’ et
un apport anxiolytique très relaxant. En 2015, une étude (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4604171/) conclue sur l’efficacité du CBD dans la réduction des comportements anxieux liés aux troubles multiples (y compris la SSPT, GAD, PD, TOC et SAD).





Dans sa conclusion, l’étude encourage un approfondissement des
recherches du CBD sur l’anxiété. En 2016, une étude réalisée par des
scientifiques espagnols, et publié en Avril (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26711860) , apporte encore plus d’informations sur l’action du CBD et ses propriétés anxiolytique.





La conclusion traduite de l’étude espagnole est la suivante :
‘Nos résultats démontrent que le CBD exerce des effets antidépresseurs
rapides et maintenus comme en témoigne l’inversion de l’hyperactivité
induite par OBX et l’anhédonie.





La microdialyse in vivo a révélé que l’administration de CBD
augmentait significativement les niveaux de sérotonine et de glutamate
dans vmPFCx d’une manière différente en fonction de l’état émotionnel et
de la durée du traitement. (…)En conclusion, nos résultats indiquent
que le CBD pourrait représenter un nouveau médicament antidépresseur
rapide, en améliorant à la fois la signalisation corticale
sérotoninergique et glutamate par le biais d’un mécanisme dépendant des
récepteurs 5-HT1A.’





Concernant les troubles de la panique, plusieurs études ont été
menées afin de déterminer l’impact du CBD face à un danger imminent :
Les études de 2009 et 2012 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3242302/),
réalisées par une équipe de scientifiques et publié dans le
‘Neuropsychopharmacologue’ 2009 ont misent en valeur les propriétés
anxiolytiques du CBD sur les mammifères.





En étudiant les comportements liés à la peur innée évoquée
par le grand prédateur (un serpent), l’équipe de scientifique a remarqué
que les sujets (rats) ayant ingérés du CBD,
avaient totalement
atténué leur comportement de panique par rapport aux sujets lambdas.
L’étude de 2012 publiée dans le ‘Journal Psychiatric Research’ (http://europepmc.org/abstract/med/22979992) a elle mis face à des rongeurs un prédateur reconnu : le chat. Comme dans les précédentes études, l’administration de CBD a empêché des effets anxiogènes prolongés,
provoqués par la vue du prédateur. Il est noté que le CBD a facilité
les neurotransmissions des récepteurs 5HT1A (interagissant avec le CBD).
L’effet du CBD sur les comportements anxieux (anxiété, anxiété sociale,
panique, peur, ..) semble être bénéfique, et consiste en un apport de cannabinoïde naturel, totalement sain et exempt de produits industriels ou chimiques.





L’anxiété, qui est un mal touchant de nombreuses personnes en France, amenant nombre de ces dernières à consommer des médicaments anxiolytiques ayant des effets désastreux sur l’organisme, doit être considérée comme un mal de société, et les solutions naturelles pour la traiter doivent être promues.


Étude humaine : le cannabis réduit la douleur des patients cancéreux


La
douleur est un symptôme courant et complexe du cancer ayant des aspects
physiques, sociaux, spirituels et psychologiques. Environ 70% à 80% des
patients cancéreux ressentent de la douleur, comme indiqué en Inde.
Étude humaine : le cannabis réduit la douleur des patients cancéreux.





Une étude à été réalisée en Inde,dans divers instituts, dont l’Université du Gujarat Ayurved à Jamnagar. Elle est disponible, en cliquant sur ce lien.





Les scientifiques ont chercher à évaluer le potentiel analgésique du Cannabis sativa L. traité par Jala-Prakshalana (lavage à l’eau) en poudre chez les patients cancéreux avec une qualité de vie défavorisée par le biais d’un essai clinique ouvert.





Des
feuilles de cannabis traitées au lavage à l’eau en poudre remplies dans
une capsule, ont été administrées à 24 patients cancéreux souffrants, 
présentant des plaintes de douleur, d’anxiété ou de dpression. Appliqué
sur une période de 4 semaine, les doses étaient de 250 mg trois fois par
jour, avec 50 ml de lait de vache et 4 g de sucre cristallin.





Le
critère de jugement principal, c’est-à-dire la douleur, a été mesuré
par l’échelle de douleur FACES de Wong-Bakers (FACES), l’échelle
d’évaluation objective de la douleur (OPA) et l’échelle de douleur
neuropathique (NPS). Le résultat secondaire, à
savoir l’anxiété, a été quantifié par l’échelle d’anxiété et de
dépression hospitalière (HADS), la qualité de vie par l’échelle FACT-G,
le score de performance par le Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG)
et le score de Karnofsky.





Le
Jalaprakshalana Shodhita Bhanga en poudre à une dose de 250 mg trois
fois par jour soulage de manière significative la douleur, l’anxiété et
la dépression induites par le cancer et ne provoque pas d’effet
indésirable majeur ni de symptômes de sevrage pendant la période
d’essai.


Sorbonne : Comment le CBD réduit l’inflammation des cellules du cerveau


Le CBD (Cannabidiol) est désormais reconnu pour son utilisation sur l’inflammation. Cette fois, c’est l’Université de la Sorbonne, à Paris, qui démontre comment ce cannabinoïde permet de réduire l’inflammation des cellules du cerveau. Université de la Sorbonne : Comment le CBD réduit l’inflammation des cellules du cerveau





Une étude à été récemment publiée, fraichement réalisée par une
équipes de scientifiques français, à l’Université de la Sorbonne, dans
l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), à Paris, en
France. Vous pouvez bien sûr la consulter, en cliquant sur ce lien.





La microglie est une population de cellules qui forment la principale défense immunitaire active du système nerveux central.





La recherche sur les cellules de la microglie a montré que le CBD
exerçait ses effets anti-inflammatoires vis-à-vis de la microglie,
notamment par ses effets antioxydants :





Les effets du CBD étaient principalement indépendants
des récepteurs et seulement légèrement atténués par le blocage des
récepteurs CB2. Nous avons établi que le CBD inhibait un mécanisme
impliquant, séquentiellement, la production de ROS médiée par la NADPH
oxydase et les événements de signalisation dépendants de NF-κB.





Les auteurs ont écrit que ces résultats “confirment en outre que le
CBD peut avoir une utilité thérapeutique dans les cas où les processus
neuro-inflammatoires sont importants.” :





Ces différentes observations suggèrent
que le CBD exerce ses effets anti-inflammatoires vers la microglie par
un effet antioxydant intrinsèque, qui est amplifié par l’inhibition de
la synthèse de NADPH glucose-dépendante. Ces résultats confirment
également que le CBD peut avoir une utilité thérapeutique dans des
conditions où les processus neuroinflammatoires sont importants.


Le CBD et le traitement des addictions : nicotine, alcool, cocaïne et autres


Le CBD et le traitement des addictions : de plus en plus d’addiction sont traitées et soulagées grâce au CBD (Cannabidiol) : les plus connues bien sûr sont la nicotine et l’alcool. Mais d’autres addictions deviennent le sujet d’étude de leur traitement ou soulagement par le CBD : la cocaïne, l’héroïne, les opioïdes (nous vous en parlions ici), etc …





Il est important de noter que le CBD à plusieurs rôles dans le traitement d’une addiction, qui peuvent être actifs ou séparés :
substitution, aide à la substitution, contrôle des douleurs, contrôles
du craving, etc … En aucun cas le CBD ne peut être utilisé comme produit
de substitution à une addiction forte : faites-vous aider de votre médecin ou d’un addictologue. Un petit tour des différentes études existantes sur le sujet :





Le CBD et le traitement des addictions 





La nicotine





Vous ne l’avez pas loupé, le CBD (Cannabidiol) est de plus en plus connu et utilisé
pour pallier à la nicotine dans les e-liquides actuels. Depuis quelques
temps, la lutte contre le tabac est une priorité nationale : le CBD
devient un des moyens les plus efficaces pour ne plus consommer de tabac et pallier aux désagréments de son arrêt.





En 2014, un groupe de scientifique mené par le Pr Morgan CJ, de l’université London College, à mis en place une étude concernant directement l’impact du CBD sur l’addiction à la nicotine.  Cette dernière, publiée dans Addict Behav, est une étude référence pour confirmer les dires de nombreux utilisateurs de CBD pour contrôler leur addiction à la nicotine : Les participants devaient consommer plus de 10 cigarettes par jour, mais également avoir l’envie de bousculer leurs habitudes sur la nicotine.





En utilisant un double apport CBD ou Placebo, 24 patients ont été suivis ( de 18 à 35 ans ) : une inhalation de CBD ou de placebo a été réalisée pendant une semaine, à chaque fois qu’ils ressentaient l’envie de fumer.  





Ils ont ensuite noté le nombre de cigarettes fumées par rapport à leur semaine précédente : Les patients ayant reçu du placebo n’ont pas changé leur consommation de cigarettes. Par contre, pour la totalité de ceux ayant reçu du CBD, une diminution de la consommation de 40% a été remarquée. Les scientifiques de l’étude conclue que « Ces
données préliminaires, combinées à la forte justification préclinique
de ce composé, suggèrent que le CBD est un traitement potentiel de la
dépendance à la nicotine qui justifie une exploration plus poussée
. ».





L’alcool





Dans une étude de 2014  qui mesurait l’abondance des récepteurs CB-1 chez les buveurs abusifs (alcooliques) et non abusifs (sociaux), les chercheurs ont trouvé une prévalence sévèrement diminuée de CB-1 chez les alcooliques, même après des périodes prolongées d’abstinence.





Cela contraste fortement avec une présence saine du récepteur chez les buveurs sociaux après la même période d’abstinence. En
outre, l’étude a également montré une baisse immédiate de la prévalence
de CB-1 lors de l’injection d’alcool dans la circulation sanguine.





Cela signifie essentiellement que la consommation d’alcool contourne directement les mécanismes physiologiques normaux responsables du «comportement de récompense” : 
c’est-à-dire que le rôle fonctionnel naturel des endocannabinoïdes est
supplanté en ce qui concerne leur capacité à communiquer avec les
structures de récompense du cerveau. Et le plus inquiétant, bien
sûr, est le fait que dans le cas des abuseurs à long terme
(c’est-à-dire des alcooliques), la prévalence des endocannabinoïdes
semble disparaître complètement.





D’un point de vue physiologique, l’une des parties les plus
difficiles de l’abandon de l’alcool est le fait que sans la présence
d’endocannabinoïdes (cannabinoïdes produits par le corps), le corps n’a plus de mécanisme naturel pour faire face aux choses quotidiennes comme le stress et l’anxiété.





Cependant, c’est aussi le moment où les effets bénéfiques du CBD entrent en jeu : il agit comme un «réapprovisionnement» naturel
de l’apport appauvri en endocannabinoïdes du corps, qui avait été
disparu au cours de l’abus et de la dépendance à long terme de l’alcool.
Il sert également à diminuer les envies insatiables d’alcool
tout au long du processus de désintoxication, car il fournit un
mécanisme naturel pour que le corps réagisse aux «stimuli de
récompense».





La cocaïne





Une étude a actuellement lieu au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), dirigée par le Professeur Jutras-Asward : dans cette étude, les chercheurs cherchent à évaluer les effets du cannabidiol (CBD) sur l’envie et la rechute de la cocaïne.
Ils résument leur activité dans l’interview suivante : « La dépendance à
la cocaïne est caractérisée par une consommation compulsive de
substances et des envies répétées de consommer le médicament même après
une longue période d’abstinence.





Bien que la toxicomanie demeure le résultat direct le plus
évident de la dépendance, il existe un intérêt croissant pour d’autres
symptômes de base de ce trouble
. La soif est devenue un sujet
d’un grand intérêt car il s’agit d’un phénotype intermédiaire fiable de
la rechute de la cocaïne et d’un symptôme affligeant de la dépendance
associée à la souffrance.





En effet, même après une période d’abstinence, les individus dépendants de la cocaïne restent vulnérables au stress et à d’autres stimuli provoquant l’appétit,
qui, à leur tour, conduisent à des réponses physiologiques intenses et à
divers sentiments négatifs tels que la colère et la tristesse. La
surveillance quotidienne en temps réel de l’appétit et de la
consommation de drogues a montré que l’envie de fumer prédit la récidive de la cocaïne chez les personnes dépendantes de la cocaïne.





En somme, travailler pour améliorer le traitement de l’état de manque
pourrait non seulement aider à prévenir les rechutes, mais aussi
réduire la détresse des patients sur le plan émotionnel, cognitif et
physiologique. Au cours des dernières décennies, des efforts
scientifiques significatifs ont été déployés pour développer des
stratégies innovantes pour lutter contre la dépendance à la cocaïne,
mais avec un succès partiel jusqu’à présent
.





Les approches psychosociales ont été largement utilisées pour aider
les patients dépendants de la cocaïne à obtenir de meilleurs résultats
après l’arrêt du traitement, mais la littérature indique que ces
stratégies seules sont parfois insuffisantes pour induire des
changements significatifs de comportement ou une réduction des taux de
consommation.





Contrairement à d’autres types de dépendance, comme les
opioïdes et l’alcool, aucun traitement pharmacologique n’a encore été
trouvé pour soulager efficacement les symptômes de cessation de la
cocaïne comme l’envie et l’anxiété ou pour prévenir les rechutes.
Le CBD est un cannabinoïde naturel avec un profil de tolérabilité favorable et des actions neurobiologiques discrètes qui sont liées à des circuits neuraux étroitement impliqués dans les troubles de la toxicomanie.





L’accoutumance à la cocaïne est caractérisée par des phases
d’intoxication et d’abstinence courtes, suivies d’épisodes récurrents de
désir de drogue qui entraînent une détresse et une rechute.





Notre hypothèse est que le CBD, un cannabinoïde connu pour
ses propriétés à large spectre, est un candidat pharmacologique
intéressant pour diminuer l’envie de cocaïne et traiter la dépendance à
la cocaïne. Des études antérieures menées chez les animaux et les
humains confirment que le CBD est un médicament très sûr et tolérable. »





L’addiction générale





En 2015, par exemple, des chercheurs ont publié un article qui a identifié la capacité du CBD
à fonctionner comme un modulateur pour plusieurs des circuits neuronaux
qui ont été perturbés au cours de la dépendance à long terme
,
reconnaissant sa capacité à fournir un mécanisme de «stand-in»
permettant aux structures de récompense du cerveau de communiquer en
l’absence d’endocannabinoïdes naturels.





Les Docteurs Philippe Lucas et Zach Walsh (Santé Canada) ont quant à eux réalisés une étude générale au Canada, en 2014 :
les patients inscrits à Tilray, un producteur de cannabis médical
autorisé sous licence fédérale, ont été invités à remplir un sondage en
ligne comprenant 107 questions sur la démographie, les habitudes
d’utilisation et l’effet de substitution du cannabis.





L’enquête a été complétée par 271 répondants. Ici nous
parlons bien du cannabis médical dans son ensemble, et non pas
spécifiquement du CBD
. Le cannabis est perçu comme un traitement efficace pour diverses affections, la douleur et la santé mentale étant les plus importantes. Parmi les conclusions, citons l’utilisation élevée de cannabis comme substitut aux médicaments d’ordonnance (63%), en
particulier les opioïdes pharmaceutiques (30%), les benzodiazépines
(16%) et les antidépresseurs (12%). Les patients ont également déclaré
avoir remplacé le cannabis par de l’alcool (25%), des cigarettes / tabac
(12%) et des drogues illicites (3%).
Les scientifiques concluent :





« La constatation que les patients déclarent son utilisation comme substitut aux médicaments sur ordonnance soutient la recherche antérieure sur les utilisateurs de cannabis médical.





Cependant, cette étude est la première à spécifier les classes de médicaments sur ordonnance pour lesquels le cannabis est utilisé comme substitut, et à faire correspondre cette substitution à des catégories diagnostiques spécifiques. Les constatations selon lesquelles certains patients autorisés achètent du cannabis à partir de sources non réglementées et qu’un pourcentage important de patients ont été facturés pour des recommandations de cannabis médical soulignent les défis politiques continus de ce programme fédéral. »


Le CBD et l’hypertension


L’hypertension





L’hypertension artérielle (définition topsante) est un trouble cardio-vasculaire fréquent. Elle concerne plus de 10 millions de personnes en France. Habituellement, la tension – la pression du sang dans les artères – se situe à environ 12/8 cmHg
(centimètres de mercure). Le premier chiffre, correspond à la tension
artérielle mesurée pendant la phase de relâchement du cœur (pression
diastolique). Le deuxième chiffre, à la mesure prise lors de la phase de
contraction du cœur (pression systolique). La tension artérielle varie
au cours de la journée. En situation de stress ou d’émotion
intense, elle s’élève naturellement. Quand la tension reste élevée en
permanence, au-delà de 14/9 cmHg, on parle d’hypertension artérielle.





Non traitée, l’hypertension peut provoquer de nombreuses complications : AVC, infarctus, insuffisance cardiaque ou rénale, rétinopathie, artériosclérose, troubles érectiles… Dans 90 % des cas, on ne connait pas la cause de l’hypertension. Mais on sait qu’interviennent l’âge, l’hérédité, le manque d’exercice ou encore le surpoids…
Plus rarement, l’hypertension est secondaire à une maladie ou à la
prise de médicaments (anti-inflammatoires, bronchodilatateurs…). Des
récentes études soulignent l’important impact du stress sur la pression artérielle elevée.





Les études de l’effet du Cannabidiol (CBD) sur l’hypertension





Etude 2017





Dans
une étude de 2017, réalisée dans l’université de Nottingam, par l’équipe
du Professeur Khalid A. et Garry D., publiée en Juin 2017 dans JCI
Inshight,
on a pu mettre en évidence le fait que le CBD (Cannabidiol) pouvait avoir un effet de réduction de la pression sanguine.





Neuf volontaires sains de sexe masculin ont reçu 600 mg de CBD
ou un placebo dans une étude croisée randomisée, contrôlée par placebo,
à double insu. Les paramètres cardiovasculaires ont été surveillés à
l’aide d’un finomètre et d’un laser Doppler.





Les conclusions de l’équipe de scientifique sont très clairs : le CBD réduisait la pression artérielle
systolique au repos (-6 mmHg, P <0,05) et le volume systolique (-8
ml; P <0,05), augmentait la fréquence cardiaque  et maintenait le
débit cardiaque. Les sujets qui avaient pris du CBD avaient une pression
artérielle plus basse (-5 mmHg, P <0,05, surtout avant et après le stress), un rythme cardiaque accru (+10 bpm, P <0,01), une diminution du volume systolique (-13 ml, P <0,01) et une réponse émoussée du flux sanguin de la peau de l’avant-bras à l’exercice isométrique. En réponse au stress dû au froid, les sujets qui avaient pris du CBD avaient un une pression artérielle émoussée (-6 mmHg, P <0,01) et un rythme cardiaque accru (+7 bpm, P <0,05), avec une résistance périphérique totale inférieure.





Ces données montrent que l’administration aiguë de CBD réduit
la pression arterielle  au repos, et l’augmentation de la pression
artérielle dû au stress chez les humains, associée à un rythme cardiaque
accru.





Etude 2013





Dans
cette étude publiée en Février 2013 dans le Br J Clin Pharmacol, une
équipe de scientifique (Christopher P Stanley, William H Hind, et
Saoirse E O’Sullivan)
s’est intérrogé sur l’acxtion du CBD(Cannabidiol) sur le système cardiovasculaire.





Ils ont réalisés un report de toutes les études sur le sujet existantes, que vous pouvez découvrir tout au long de l’étude. En résumé, cette revue a présenté des preuves des effets positifs du CBD dans le système cardiovasculaire, résumés dans le tableau 1:









Dans les artères isolées, l’application directe de CBD provoque une vasorelaxation
aiguë et dépendante du temps des artères pré construites et améliore la
vasorelaxation dépendante de l’endothélium dans les artères isolées.





In vivo, le traitement du CBD ne semble pas avoir d’effet sur la pression artérielle au repos ou sur la fréquence cardiaque, mais réduit la réponse cardiovasculaire à divers types de stress. In vivo, le traitement CBD a un rôle protecteur
dans la réduction des effets de l’ischémie cardiaque et de la
reperfusion, ou dans la réduction de la dysfonction cardiaque associée
au diabète.





De même, le CBD a un rôle protecteur dans la réduction des dommages ischémiques dans les modèles d’AVC, en partie en raison du maintien du flux sanguin cérébral. Dans les modèles de perméabilité vasculaire altérée, le CBD réduit l’hyperperméabilité de la BRB dans le diabète et l’hyperperméabilité BBB après l’injection de LPS. De même, le CBD améliore les effets négatifs d’un environnement riche en glucose sur les molécules d’adhésion cellulaire et la fonction barrière.





Ensemble, ces données suggèrent que le système cardiovasculaire est en effet une cible thérapeutique valable pour le CBD.
Cependant, les sites d’action cibles pour le CBD restent à définir pour
la plupart de ces réponses. Il reste à déterminer si ces réponses au
CBD se traduiront par un système cardiovasculaire humain.





Ces études semblent donc prometteuses et renforce les idées que le CBD serait bien bénéfique sur l’hypertension.


Une nouvelle étude confirme l’efficacité du CBD sur l’épilepsie


Une nouvelle étude confirme l’efficacité du CBD sur l’épilepsie : Lennox-Gastaut,
une forme sévère d’épilepsie persistante impliquant plusieurs types de
crises et des troubles cognitifs. Bien qu’il existe toute une gamme de
traitements médicamenteux et non pharmacologiques (comme le régime
cétogène, la stimulation nerveuse et la chirurgie du cerveau), ceux-ci aident seulement 10% des patients à ne plus avoir de crise épileptique.





Les patients atteints du syndrome de Lennox-Gastaut,
une forme rare et grave d’encéphalopathie épileptique, sont fréquemment
résistants aux médicaments disponibles. Aucune étude contrôlée n’a
examiné l’utilisation du cannabidiol (CBD) chez les patients présentant des convulsions associées au syndrome de Lennox-Gastaut.





Une équipe de scientifique GW Pharmaceutical à donc mené une étude clinique auprès de patients des USA, des Pays-Bas ou encore de Pologne. Ils ont essayé d’évaluer l’efficacité et la tolérance du CBD en tant que traitement anticonvulsivant.





Les résultats de cette étude viennent enfin d’étre publié le 24 Janvier 2018 dans The Lancet.





L’étude





Dans cet essai randomisé, contrôlé par placebo et réalisé dans 24 sites cliniques aux États-Unis, aux Pays-Bas et en Pologne, il a été étudié l’efficacité du cannabidiol
comme traitement d’appoint pour les crises chez des patients
Lennox-Gastaut résistants au traitement.  Tous les participants étaient
très résistants au traitement, et étaient âgés de 2 à 55 ans.





Avant le début de l’étude, les participants n’avaient pas répondu à une moyenne de six médicaments anti-épileptiques, prenaient trois médicaments antiépileptiques et avaient 73,8 crises d’épilepsie tous les 28 jours,
en moyenne. Les patients ont été assignés au hasard en utilisant un
système de réponse vocale interactif, stratifié par groupe d’âge, pour recevoir 20 mg / kg de CBD par voie orale ou un placebo apparié pendant 14 semaines.  





Résultats





Les participants ont reçu une dose quotidienne d’une formulation pharmaceutique de cannabidiol (86 personnes) ou de placebo
(85 personnes), en plus de leur traitement habituel, pendant 14
semaines. Pendant ce temps, les participants ou leurs aidants ont
enregistré le nombre et les types de crises chaque jour, ainsi que l’utilisation de médicaments et les événements indésirables. A la fin de l’essai, les crises de chute ont diminué de 43,9% pour le groupe cannabidiol
(de 71,4 en moyenne par mois au début de l’essai, à 31,4 par mois à la
fin), contre une réduction de 21,8% pour ceux qui prennent le placebo
(de 74,7 saisies par mois à 56,3 par mois à la fin).





Les participants du groupe cannabidiol ont également eu une plus grande réduction de leurs niveaux d’autres saisies, et la fréquence mensuelle de toutes les saisies a diminué de 41,2%
(passant d’une moyenne de 144,6 saisies par mois au début de l’essai à
83,8 par mois à la fin ), comparé à une réduction de 13,7% pour le
groupe placebo (de 176,7 saisies par mois à 128,7 à la fin de l’essai). 62%
(53/86) des participants du groupe cannabidiol ont présenté des effets
secondaires liés au traitement, comparativement à 34% (29/85) des
participants du groupe placebo.





Les événements indésirables les plus fréquents dans le groupe cannabidiol étaient la diarrhée, la somnolence, la fièvre, la perte d’appétit et les vomissements. Des effets indésirables graves ont été rapportés chez 20 participants du groupe cannabidiol,
dont les plus fréquents ont été des augmentations des enzymes
hépatiques qui n’ont montré aucun signe de lésion durable chez quatre
participants. Pour 61% des participants dans le groupe
cannabidiol et 64% dans le groupe placebo, les événements indésirables
ont été résolus au cours de l’essai.





Effets secondaires et interactions





Cependant, certains participants se sont retirés de l’étude en raison d’effets secondaires (14% [12/86] des participants du groupe cannabidiol
et un participant du groupe placebo). Ces retraits comprenaient les
quatre participants présentant des élévations temporaires des enzymes
hépatiques et d’autres participants ayant eu plusieurs autres effets
secondaires.Il n’y a eu aucun cas d’abus ou de mauvaise utilisation du
médicament à l’étude tout au long de l’essai.





Les auteurs notent que les interactions médicamenteuses
potentielles entre le cannabidiol et un médicament contre l’épilepsie
appelé clobazam doivent être explorées davantage. Ils notent également
que différentes doses de cannabidiol devraient être explorées car cette
étude a seulement testé une dose, et que l’efficacité et l’innocuité à
long terme du traitement doivent être confirmées. Le traitement doit
également être testé dans un groupe plus ethniquement diversifié puisque
90% des participants à cet essai étaient blancs. 





L’essai de 14 semaines a réduit la fréquence des crises, mais l’efficacité et l’innocuité à long terme de la formulation pharmaceutique du cannabidiol, ainsi que l’interaction du médicament avec d’autres médicaments contre l’épilepsie, doivent maintenant être confirmées.





Une nouvelle étude confirme l’efficacité du CBD sur l’épilepsie : les avis des experts





Il existe un besoin urgent de nouvelles options de traitement
pour les patients atteints du syndrome de Lennox-Gastaut, et nous sommes
heureux que notre étude ait trouvé une option supplémentaire pour
ajouter au traitement existant des patients pour réduire les crises
“, explique le Dr Elizabeth Thiele, du Massachusetts General Hospital, aux États-Unis.





Nos résultats suggèrent que l’utilisation du cannabidiol en
association avec d’autres médicaments anti-épileptiques pourrait réduire
significativement la fréquence des crises chez les patients atteints du
syndrome de Lennox-Gastaut, ce qui est une bonne nouvelle pour ces
patients qui souvent ne répondent pas au traitement.





Elle note: “Il est important de souligner que le médicament
utilisé dans cet essai est une formulation pharmaceutique, et non de la
marijuana médicale
.”





Dans un commentaire, le Dr Sophia Varadkar, du Great Ormond Street Hospital pour les enfants NHS Foundation Trust, au Royaume-Uni, déclare: “Après
de nombreuses années sans promesses de nouveaux traitements dans le
syndrome de Lennox-Gastaut, les patients et les cliniciens en sont à
leur meilleur. des données et une expérience clinique du cannabidiol
dans le syndrome de Lennox-Gastaut sont attendues … Des essais cliniques
sur le cannabidiol sont en cours dans le complexe de la sclérose
tubéreuse … et des spasmes infantiles … et d’autres études sont
attendues dans les autres syndromes pharmacologiques résistants à
l’épilepsie
.”


Le CBD efficace dans le traitement de la GVHD


Le CBD efficace dans le traitement de la GVHD





Kalytera Therapeutics Inc. Est une société pharmaceutique au stade clinique qui est pionnière dans l’utilisation du cannabidiol “CBD
: d’abord pour le traitement et la prévention de la maladie du greffon
contre l’hôte (GvHD), avant de s’étendre sur d’autres sujets : le CBD efficace dans le traitement de la GVHD





Kalytera est dans cette situation près d’un an après avoir acquis Talent Biotechs Ltd., un développeur privé israélien de produits thérapeutiques exclusifs au cannabidiol CBD.





Le CBD efficace dans le traitement de la GVHD




Talent Biotechs s’est concentré sur la recherche impliquant l’utilisation du CBD
pour la prévention (et le traitement) de la GvHD, une maladie
potentiellement mortelle qui survient lorsqu’un patient atteint d’un
cancer du sang reçoit une greffe de moelle osseuse.





Les symptômes de GvHD





Les symptômes de la GVHD comprennent une éruption cutanée désagréable et des lésions de la peau, qui peuvent entraîner des infections trop souvent mortelles.





La recherche a été menée par le Dr Moshe Yeshurun, médecin en chef. Il est également chef du département de transplantation de moelle osseuse au Centre médical Rabin à Tel Aviv, en Israël.





Yeshurun ​​a commencé à étudier l’utilisation de CBD pour la prévention possible de GvHD
après avoir entendu des preuves anecdotiques de patients qui ont connu
un soulagement symptomatique après avoir fumé du cannabis.





“Il a supposé que c’était à cause du CBD dans le cannabis qu’ils fumaient”, a déclaré Farrell.





Le CBD efficace dans le traitement de la GVHD




Des données récentes suggèrent que le CBD a des avantages thérapeutiques potentiels pour un large éventail de conditions. Par exemple, la société britannique GW Pharmaceuticals développe un produit CBD (Epidiolex) pour le traitement des formes rares et catastrophiques de l’épilepsie infantile.





Sythian Biosciences Corp., est une société en phase
d’essai préclinique qui développe une thérapie médicamenteuse à base de
cannabinoïdes pour le traitement des commotions cérébrales et des
lésions cérébrales traumatiques.





Les patients qui reçoivent des greffes de moelle osseuse contractent le GVDH
en partie parce que de fortes doses de rayonnement ont été conçues pour
tuer la moelle osseuse du patient avant la greffe. Le rayonnement
endommage les cellules épithéliales de la peau et du tractus
gastro-intestinal du patient qui protègent le corps contre les
pathogènes externes, y compris les bactéries.





Le CBD efficace dans le traitement de la GVHD ment du GVHD




Ces patients sont également vulnérables aux attaques des cellules immunitaires produites à partir de l’os cellules de moelle, qui considèrent le corps du patient comme étranger et commencent à l’attaquer.





“Pour les patients atteints de cancer, cela peut être comme sauter de
la poêle à frire dans le feu”, a déclaré Farrell. “Ils avaient un
cancer terminal, et maintenant ils ont GvHD. Les symptômes du GvHD sont
souvent plus graves que le cancer “, a-t-il déclaré.





La norme de soins actuelle consiste à donner aux patients des
doses élevées de stéroïdes destinés à supprimer le système immunitaire.
Malheureusement, cela augmente la vulnérabilité du patient à
l’infection.





Etude





Après avoir entendu les témoignages anecdotiques de patients qui fumaient du cannabis, le Dr Yeshurun ​​s’est adressé au Rabin Medical Center et a obtenu la permission de mener quatre études cliniques sur la prévention et le traitement de la GvHD.





Au total, 88 patients ont participé aux études.





Les résultats ont montré que lorsque CBD a été administré, il y avait une diminution significative de l’incidence de GvHD aiguë suite à une greffe de moelle osseuse.





Ce sont les résultats de ces études qui ont attiré l’attention de Kalytera et qui ont mené à la reprise de Talent Biotechs et de ses recherches.





“Les données qu’il a tirées des quatre études étaient vraiment extraordinaires”, a déclaré M. Farrell.





Normalement, 50% des patients ayant subi une greffe de moelle osseuse sont atteints de GVH.
L’incidence de GvHD chez les patients ayant participé à l’essai
clinique a été réduite à 12%. Même les personnes qui ont contracté la
MGCH ont trouvé que la gravité de la maladie était considérablement
réduite.





Le CBD efficace dans le traitement de la GVHD




Le CBD utilisé par Kalytera est produit synthétiquement par un fabricant en Allemagne. Il est mélangé avec de l’huile d’olive et administré par voie orale sous forme liquide. La
combinaison du CBD et de l’huile d’olive assure que le CDB et les
molécules aient la meilleure possibilité de circuler dans la circulation
sanguine du patient sans être métabolisées dans leur foie.





Le produit sera utilisé pour faire progresser le programme d’essais
cliniques de phase 2 conçu pour évaluer le profil pharmacocinétique et
de sécurité des doses multiples de CBD pour la prévention de la GvHD. Il
accueillera 36 patients suite à une greffe de cellules hématopoïétiques
allogéniques et se déroulera à l’hôpital Beilinson et dans trois autres
grands centres médicaux en Israël.





Kalytera prévoit terminer le programme de la phase 2 avant la fin de 2018, probablement dès le mois d’août ou de septembre. Il sera ensuite lancé dans la phase 3 le plus rapidement possible.





“À ce stade, nous serons une entreprise de phase 3”, a déclaré
Farrell. “Il y a beaucoup d’entreprises au stade préclinique, ou phase
1, ou phase 2, mais il y en a très peu qui ont la phase 3programmes.”





Article traduit et modifié par Hugues Quertain





Source : http://www.stockhouse.com/news/newswire/2018/02/06/kalytera-pioneers-use-cannabidiol-to-treat-bone-marrow-patients


Le cannabis peut être utile contre la spasticité


Le
traitement de la spasticité pose un défi majeur dans la gestion des
patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Le Sativex, spray oromucosal de cannabis (THC: CBD),
approuvé pour le traitement de la spasticité dans la sclérose en
plaques, constitue une option de traitement complémentaire non indiquée
sur l’étiquette de la spasticité liée à la SLA. Cependant,
peu de données structurées sont disponibles sur le THC: CBD dans le
traitement de la spasticité dans la SLA. Cannabis & spasticité.





Une étude de cohorte rétrospective monocentrique a été réalisée chez
32 patients atteints de sclérose latérale amyotrophique avec spasticité.
Ces patients ont eu accès à un traitement avec le spray de cannabis
Sativex, avec une dose moyenne de 5,5 pulvérisations (entre 1 à 20 doses
par jour).





Cannabis & spasticité





Vous pouvez retrouver cette étude en cliquant sur ce lien. Elle
à été réalisée au entre pour la SLA et autres troubles de la motricité,
à Charité, dans l’université de Médecine, à Berlin, en Allemagne.





Chaque pulvérisation contient 2,7 mg de THC et 2,5 mg de CBD.





Voici les niveaux de satisfaction moyens trouvés (valeur maximale 100): efficacité 70,5, commodité 76,6 et satisfaction globale 75,0.





Les auteurs ont conclu que “les résultats suggèrent que
la combinaison THC: CBD pourrait constituer un ajout précieux dans le
spectre du traitement symptomatique de la SLA.”


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