La Wax de CBD.

La Wax de CBD.


La wax de cannabis CBD est un produit à base de cannabidiol issu du chanvre et qui se présente sous la forme d’une cire durcie (“wax” signifie “cire” en anglais). La wax de weed est composée d’huile de CBD cristallisée.





On l’inhale, on le mange, on le boit, on l’applique sur la peau… Bref, le CBD est résolument versatile ! D’ailleurs, il est si polymorphe que parfois, on s’y perd un peu ! Tiens, par exemple, c’est quoi la wax de CBD ? Drôle de nom, drôle d’apparence. À priori, il s’agit d’une sorte de pâte huileuse concentrée en CBD. Mais comment ça se consomme ? Pourquoi on l’achète ?





Allez, aujourd’hui on lève le voile sur l’un des concentrés de CBD les plus appréciés des habitués.





Pour tous ceux qui se demandent c’est quoi la wax de CBD et cherchent une réponse rapide : Le mot « wax » est un anglicisme utilisé pour désigner la cire. La CBD wax est donc une cire,  une sorte de pâte sèche et dure qui est enrichie en CBD. Le wax cbd est en fait une cire de cannabis.





Toutefois, n’allons pas trop vite en besogne, la cire de cannabis que l’on peut se procurer en France — légalement — ne contient bien évidemment pas plus de 0,2% de THC. Elle ne fait donc pas planer. Par contre, ça ne l’empêche pas d’être concentrée en CBD, et parfois même en terpènes lorsqu’il s’agit d’une broad spectrum ou d’une full-spectrum.





La wax de CBD est donc une sorte de cire. Sa texture peut toutefois légèrement varier d’un produit à l’autre, en fonction du processus d’élaboration. Certaines sont plus huileuses que d’autres. D’ailleurs, les versions plus sèches et friables sont parfois appelées « crumble ». Les gourmands comprendront rapidement pourquoi !





Quant à la couleur, encore une fois cela dépend du processus de fabrication, mais aussi de la concentration en cannabinoïdes et terpènes. Certaines wax — généralement les plus concentrées — sont blanchâtres ou jaune pâle. Cependant on trouve aussi des wax de CBD aux couleurs brunes caramélisées.





Enfin, la wax de CBD se caractérise également de par sa teneur en CBD. Sur ce point, un large éventail s’offre à vous puisqu’on trouve de la wax de CBD à 10 % comme de la wax de CBD à plus de 80 %. À vous de choisir en fonction de vos besoins !





Maintenant que vous savez ce qu’est la wax de CBD, peut-être voulez-vous savoir comment on la fabrique ?





Fabrication résine de cannabis




Eh bien, sans grande surprise, tout commence avec la fameuse sève de chanvre, également appelée « crude ». Pour l’extraire, il existe plusieurs techniques, et c’est intéressant de vous renseigner sur la méthode utilisée, car cela a bien entendu un impact sur la qualité de la wax.





Pour obtenir la fameuse crude, deux processus d’extraction sont en vogue dans l’industrie : celle par solvant et celle par CO2 supercritique. La première est moins chère, mais utilise des produits chimiques et on aime pas trop ca au guide du CBD… La seconde est complexe et onéreuse à mettre en œuvre, mais elle est beaucoup plus propre ! Tout comme pour les huiles de CBD, c’est notre méthode préférée.





Vous l’aurez compris, la majorité des « pâtes mère » issues de la sève de chanvre que vous trouverez sur le marché sont obtenues par solvant, néanmoins, ce n’est pas l’idéal, loin de là. On ne peut que vous encourager à bien vous renseigner avant d’acheter !





Une fois que l’on a notre “crude”, il va falloir la nettoyer. Elle contient en effet quelques impuretés, de la chlorophylle et surtout : du THC. Pour cela, on va procéder à plusieurs distillations. C’est à cette étape que l’on va séparer l’huile de la graisse végétale. Graisse végétale, qui constitue notre wax de CBD.





Lorsque l’on cherche à fabriquer de la wax CBD full spectrum ou broad spectrum, on va prendre garde à ne pas trop chauffer le mélange afin de préserver nos terpènes. Et puis, on pourra aussi procéder à une isomérisation, afin de neutraliser le THC tout en maximisant la teneur en cannabinoïdes. Malin !





Quel est l’intérêt et les avantages de la wax de CBD ?





Le principal avantage de la wax de CBD, c’est sans doute sa teneur en cannabidiol. Comme on le disait en début d’article, certaines cires de chanvre peuvent contenir jusqu’à 80 % de CBD (et/ou d’autres cannabinoïdes). C’est énorme, si on compare avec l’huile de CBD qui contiendra rarement plus de 10 % de CBD.





La wax de CBD permet donc de profiter un maximum des potentiels bienfaits des cannabinoïdes dont le cannabidiol. Et c’est d’autant plus vrai si vous choisissez une wax dite « full spectrum » ou « broad spectrum ». En effet, ce type de cire contient les précieux terpènes issus du cannabis. Ainsi, non seulement la wax reproduit l’arôme et la saveur du cannabis, mais en plus elle vous permet de profiter de l’effet d’entourage.





t puis, autre avantage remarquable de la wax de CBD : on peut la consommer de multiples façons ! On vous détaille d’ailleurs tout ça dans le prochain paragraphe.





Comment consommer de la wax de CBD ?





Consommer de la wax avec une e-cigarette





Si vous êtes adepte du vapotage et de la cigarette électronique, vous n’aurez aucun mal à vous procurer du e-liquide au CBD. Néanmoins, les plus consciencieux d’entre vous apprécieront savoir qu’il est possible d’élaborer soi-même son e-liquide au CBD ! Il existe plusieurs méthodes, notamment avec des cristaux de CBD, mais la recette la plus courante se fait avec de la wax de CBD.





Pour ce faire, rien de très compliqué, il suffit de mélanger la wax de CBD a votre e-liquide habituel ou bien à une préparation de propylène glycol et de glycérine végétale.





Cuisiner avec de la wax de CBD





Autre manière de consommer de la wax de CBD, eh bien c’est de la manger ! Vous pouvez en effet directement l’intégrer à vos préparations culinaires.





Le dabbing : méthode en vogue pour consommer du concentrer de CBD





Ceux qui souhaitent profiter au maximum des potentiels effets thérapeutiques du CBD s’inclineront sans doute pour le dabbing. Pour beaucoup d’aficionados, c’est la meilleure façon de consommer de la wax de CBD, car c’est la technique qui permet de profiter de la meilleure biodisponibilité du CBD. 





Attention, car qui dit biodisponibilité maximale dit aussi effets décuplés ! Il faudra donc veiller à commencer par une petite quantité, que l’on augmentera progressivement en fonction des effets ressentis.





Qu’est-ce que le dabbing ? Eh bien c’est un savant mélange de bang et de vaporisateur. Le dab est composé d’un réceptacle où le concentré de CBD sera chauffé à plus de 300 °, le plus souvent à l’aide d’un chalumeau.





Acheter de la wax de cannabidiol : les conseils du Guide





La wax de CBD est une option idéale pour qui cherche un produit CBD concentré. Seul petit bémol : son prix ! Et oui, la wax de cannabis est bien souvent plus onéreuse que la traditionnelle huile de CBD. Étant donnée sa teneur en CBD, vous aurez besoin d’une quantité moindre, donc finalement, la wax de CBD ne revient pas forcément plus cher qu’un autre produit CBD.





Quoi qu’il en soit, autant faire le bon choix et acheter une wax de CBD de bonne qualité ! Voici donc quelques conseils d’achat :





Préférez une wax de CBD full spectrum. Cette cire contient l’ensemble du bagage moléculaire du cannabis, ce qui rend ces potentiels effets thérapeutiques d’autant plus efficaces. Et puis, vos papilles vous remercieront ! Si vous optez pour une wax full spectrum, vérifiez que la teneur en THC soit inférieure à 0,2 %, comme le veut la législation française. Si vous débutez avec le CBD, ne vous ruez pas sur une wax hyper-concentrée. Commencez par une teneur modérée, entre 15 et 25 %, puis augmentez en fonction des effets observés. Enfin, renseignez-vous au sujet du processus de fabrication ! Les producteurs consciencieux n’hésitent pas à fournir une analyse de laboratoire détaillée vous permettant de vérifier l’absence de tout produit nocif. Certains garantissent également la traçabilité de leurs produits et peuvent vous renseigner sur : la provenance des plants de cannabis, le processus d’élaboration de la crude et celui de la wax.


Le cannabis (Cannabis L.)


genre botanique qui rassemble des plantes annuelles de la famille des Cannabaceae. Ce sont toutes des plantes originaires d’Asie centrale ou d’Asie du Sud. La classification dans ce genre est encore discutée. Selon la majorité des auteurs il contiendrait une seule espèce, le Chanvre cultivé (Cannabis sativa L.), parfois subdivisée en plusieurs sous-espèces1, généralement sativa, indica et ruderalis (syn. spontanea), tandis que d’autres considèrent que ce sont de simples variétés. Les plantes riches en fibres et pauvres en Tétrahydrocannabinol (THC) donnent le « chanvre agricole » qui pousse dans les zones tempérées, exploité pour ses sous-produits (fibres, graines…) aux usages industriels variés, tandis que le « chanvre indien », qui pousse en climat équatorial, est au contraire très riche en résine et exploité pour ses propriétés médicales et psychotropes.





















De nombreuses lignées de cannabis sont, en outre, obtenues par hybridation entre sous-espèces ou variétés du genre, par sélection des plantes ou encore par le bouturage qui permet de les cloner à l’identique. Ainsi les plants sont triés en fonction de l’usage que l’on souhaite en faire ou de la législation locale : qualité de leurs fibres, richesse en huile de leurs graines (chènevis), leur faible taux de THC ou, au contraire, leur concentration élevée en cannabinoïdes dans le cadre des usages médicaux ou comme drogue.





Le chanvre fut très largement utilisé au cours de son histoire. Il côtoie l’être humain depuis le Néolithique. Il a toutefois été peu à peu réglementé voire interdit au cours du XXe siècle, en raison de ses propriétés psychotropes et des effets du cannabis sur la santé. La culture du chanvre agricole connaît un rebond dans les années 1970, parallèlement à l’augmentation du prix du pétrole, favorisée également par l’émergence de nouveaux débouchés et la prise de conscience environnementale. Comptant 47 000 hectares cultivés en 2017, le Maroc est le principal producteur de cannabis au monde, devant la Mongolie (15 000 hectares).





Le cannabis récréatif est considéré comme une drogue douce, notamment du fait de l’impossibilité de faire une overdose de THC. Une dépendance psychique au cannabis reste possible, mais non physique comme dans le cas des drogues dites dures. Des études ont également montré qu’une consommation régulière de cannabis chez l’adolescent induit une baisse irréversible de QI et favorise l’apparition de troubles psychotiques. L’usage récréatif du cannabis est aujourd’hui autorisé dans plusieurs États américains, ainsi qu’en Uruguay et au Canada, qui est en juin 2018 le premier pays du G7 à voter sa légalisation. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, 180 millions de personnes ont consommé au moins une fois du cannabis à usage récréatif en 2017.





Description de cette image, également commentée ci-après




Le mot « chanvre » est dérivé du latin cannabis2. Lui-même est la translittération de l’arabe « قنب »3, kunneb.4. Ce mot a donné son nom scientifique au genre botanique Cannabis, mais aussi dans le langage courant au « cannabis » récréatif.





Les espèces ou sous-espèces du genre botanique Cannabis sont désignées en français par des noms différents selon l’usage qui en est fait. Ainsi, au XXIe siècle, les acteurs de la filière du chanvre qui produisent des variétés de Cannabis à usage industriel préfèrent utiliser les appellations « chanvre », « chanvre cultivé », « chanvre agricole », « chanvre d’œuvre » ou d’ouvrage… Tandis que pour les variétés de Cannabis à usage récréatif, on utilise de préférence la terminologie latine empruntée à la nomenclature botanique : « cannabis », « sativa », « indica », « ruderalis »5 ou « afghanica », ainsi que des appellations plus traditionnelles comme « chanvre indien » ou « chanvre afghan ».





En ce qui concerne l’agriculture, le « chanvrier », ou la « chanvrière », est la personne qui travaille le chanvre, mais une « chanvrière » peut aussi désigner une coopérative de producteurs ou un champ de cette plante. On disait aussi le « chanvreur » pour celui qui en broyait les tiges et le « ferrandier » pour désigner le peigneur de chanvre qui séparait les fibres. On utilisait un four à chanvre pour le séchage. Un champ de chanvre s’appelle ainsi une « chanvrière », mais on parle aussi de « chènevière », ou encore de « canebière » dans le sud de la France, à l’origine du nom de l’artère du centre de Marseille (du provençal « canèbe », qui signifie « chanvre »)6.





En botanique, le chènevis est la graine de chanvre et la chènevotte sa tige centrale dépourvue d’écorce.





Le fait de cultiver clandestinement du chanvre en pleine nature à l’abri des regard s’appelle la « culture guérilla », traduction littérale de l’expression anglaise guerilla grow. Les auteurs d’une culture guérilla sont appelés « guerilleros » et le lieu de culture un « spot guerilla »[réf. nécessaire].





Les cannabinoïdes sont les substances chimiques produites par des glandes spécialisées présentes sur toutes les parties aériennes de la plante. La marijuana regroupe les fleurs séchées sélectionnées pour leur taux élevé en THC ou autres cannabinoïdes, tandis que le haschich est la résine pure issue du chanvre femelle, préparée en pâte, et le skuff est un autre dérivé manufacturé du cannabis obtenu par un tamisage plus grossier que le haschich.





Un grand nombre de surnoms allégoriques sont donnés familièrement aux différents sous-produits à usage récréatif dérivés des Cannabis sp., destinés à les distinguer de l’usage agricole et dont la variété et le caractère exotique ou temporaire sont amplifiés dans le contexte d’une pratique clandestine2.





Dans un autre registre familier, la « cravate de chanvre » désigne par métonymie la corde de la potence2.










Cannabis et cancer : nouvelle étude du professeur Mechoulam


Israël est l’un des pays qui promeut et facilite l’expérimentation du cannabis médical.
Cannbit est une société cotée en bourse de Tel-Aviv, une ville
d’Israël. La société joue un rôle de premier plan dans la croissance et
la culture du cannabis médical. Récemment, ils ont planifié une étude dans le but de trouver un traitement curatif à trois formes agressives de cancer. Cannabis et cancer : nouvelle étude du professeur Mechoulam





Quelle est la stratégie de la société de cannabis médical ?





Raphael Mechoulam,
président du comité consultatif de Cannbit, dirigera l’ensemble de
l’étude. Toutefois, la société a décidé de collaborer avec les centres
médicaux de l’Université Hadassah, Ein Kerem et Sheba. Cannbit l’a
officiellement annoncé et soumis le document officiel à la bourse. M. Mechoulam est également professeur de chimie médicinale à l’Université hébraïque.





Sa principale contribution dans le domaine du cannabis médicinal est l’identification du THC, un constituant psychoactif majeur du cannabis.





La société investira une somme énorme de 400 000 dollars pour la recherche et 2 millions de dollars
supplémentaires pour l’obtention d’un permis commercial. En outre, la
licence serait valable pour une période de 25 ans. En outre, la société
sera également le propriétaire légal de toute propriété intellectuelle
générée au cours de l’étude.









Les
autres partenaires réclameraient 13% des revenus futurs du médicament
ou de la recherche. Un inconnu a révélé cette information à Calcalist,
un journal économique israélien.





L’objectif principal de cette étude est d’analyser les molécules capables de combattre les cellules cancéreuses.
La société de transfert de technologie Yissum dispose du droit d’auteur
pour les premiers résultats. Yissum le transférera plus tard à Cannbit.





Expliquer les types de cancer graves





La recherche a pour objectif de trouver un traitement curatif à base de cannabis pour la plupart des cancers agressifs, tels que le mélanome, le neuroblastome et le glioblastome.





Le
mélanome est le type de cancer de la peau le plus dangereux. Cela se
produit à la suite d’une activité incontrôlée dans les mélanocytes.
Outre d’autres facteurs, l’exposition aux rayons ultraviolets est la cause la plus évidente.  Le
mélanome à un stade précoce est curable par la biopsie ou la chirurgie.
La chimiothérapie et la radiothérapie pourraient traiter le mélanome au
stade avancé. Cependant, il y a de faibles chances de guérir.





Le neuroblastome
est un type de cancer se développant dans les cellules nerveuses. Les
symptômes incluent des douleurs thoraciques ou abdominales, une masse
douloureuse sous la peau, de la fièvre ou une perte de poids. Il se
développe à la suite d’une mutation génétique. Les complications peuvent entraîner des métastases, une compression de la moelle épinière et des difficultés de coordination. Le patient peut nécessiter une combinaison de procédures de traitement à long terme.









Le glioblastome
est un autre type de cancer mortel dans le cerveau, la plus grande
partie du cerveau. En raison de leur propre apport sanguin, ces cellules
cancéreuses sont résistantes à tout traitement. Le
patient souffre de symptômes tels que maux de tête, convulsions,
problèmes de vision, vomissements, etc. Outre les méthodes de traitement
les plus courantes, les médecins utilisent la thérapie par champ électrique.









Cannabis et cancer : nouvelle étude du professeur Mechoulam





Selon
le professeur Raphael Mechoulam, les cannabinoïdes peuvent être
efficaces en tant que traitement anticancéreux. Il possède une grande
capacité à attaquer divers symptômes associés à une maladie en raison de
sa composition moléculaire.





En
Israël, plus de 30 000 patients consomment du cannabis dans le cadre de
leurs soins palliatifs. Dans un questionnaire, de nombreux patients ont
signalé des signes d’amélioration.





Article source : https://cannabishealthinsider.com/1879/israel-moves-ahead-to-treat-aggressive-types-of-cancer/


Une association de cannabinoïdes et d’opiacés peut réduire la neuropathie induite par la chimiothérapie


L’utilisation des cannabinoïdes dans le monde médical est de plus en
plus reconnue. Leur association avec des apports chimiques permet de
soulager les effets secondaires induits, et également de diminuer
l’impact néfastes de certains apports sur l’organisme. Cannabinoïdes
& opiacés : association positive pour réduire la neuropathie induite
par la chimiothérapie.





Une étude à été réalisée et publiée en Décembre 2019 par une équipe
de scientifiques du département des Sciences Pharmacologiques, à l’école
de Médecine Icahn au mont Sinaï, à New York, aux États-Unis. Vous pouvez bien sûr la consulter en cliquant sur ce lien.





Cette étude portant sur des souris a montré que l’agent chimiothérapeutique paclitaxel
induisait une neuropathie périphérique lors d’une chimiothérapie. En
d’autres termes, cette molécule utilisée pour mettre en place une
chimiothérapie peut provoquer l’apparition de douleurs neuropathiques
périphériques.





D’après les retours de l’étude, ce symptôme pouvait être traité en
ciblant les hétéromères du récepteur CB1 et du récepteur delta-opioïde.





Une combinaison de très faibles doses d’un cannabinoïde (HU-210) et
d’un opioïde (SNC80) s’est révélée très efficace pour libérer
l’allodynie mécanique (douleur consécutive à une stimulation non
douloureuse) provoquée par cette neuropathie périphérique.





Pour résumer, l’association de cannabinoïdes et d’opiacés à permis de
réduire la sensation de douleurs perçues par les patients concernées,
suite à la mise en place de cette chimiothérapie.





Ensemble,
ces résultats impliquent que les hétéromères CB1R-DOR régulés à la
hausse pendant l’allodynie mécanique associée au CIPN pourraient servir
de cible potentielle pour le traitement de la douleur neuropathique, y
compris le CIPN.


L’efficacité du CBD contre la goutte


Si
vous avez reçu un diagnostic d’arthrite, vous avez peut-être également
reçu un diagnostic de goutte, une forme courante mais complexe de la
maladie. L’efficacité du CBD contre la goutte





La
cristallisation de l’acide urique en excès entraîne des dépôts dans les
articulations qui deviennent enflammés, rouges et tendres.
L’inflammation et la douleur sont deux des principaux symptômes associés
à la goutte, ce qui donne une lueur d’espoir, comme le cannabis l’a
montré dans certaines études pour réduire ces deux problèmes. En
particulier, l’huile de cannabidiol (CBD) a démontré son efficacité dans
la suppression des douleurs inflammatoires.





Ce que dit la recherche sur le CBD et la goutte





Les
civilisations chinoises et autres ont utilisé du cannabis dès 2900
avant notre ère pour traiter les douleurs articulaires et la goutte.
Mais la recherche moderne en est à ses balbutiements en ce qui concerne
l’utilisation de l’huile de CBD pour la goutte.





Cependant,
certaines études ont indiqué que le cannabis pouvait être bénéfique
dans le traitement des douleurs articulaires et de l’inflammation liées à
la maladie sans les effets secondaires désagréables de certains
médicaments sur ordonnance.





Les études sur le CBD





Une étude de 2015 publiée dans l’European Journal of Pain (cliquez ici pour la découvrir)
a examiné les effets du CBD transdermique (appliqué à travers la peau)
dans un modèle d’arthrite de rat. Les résultats ont indiqué que
«l’administration transdermique de CBD a des effets thérapeutiques
durables sans effets secondaires psychoactifs. Ainsi, l’utilisation de
CBD topique a un potentiel comme traitement efficace de la
symptomatologie arthritique », selon les auteurs de l’étude. Les
résultats de cette étude, bien que n’étant pas directement liés aux
humains, sont encourageants pour les patients souffrant de goutte qui
recherchent une gestion de la douleur et de l’inflammation grâce à
l’huile de CBD.





Une revue de la littérature publiée en 2018 dans Current Opinion in Pharmacology (cliquez sur ce lien pour la découvrir)
résume comment les cannabinoïdes ont le potentiel de traiter la douleur
associée à l’arthrose, la forme d’arthrite la plus répandue qui
provoque la dégénérescence du cartilage et des os. Le rapport notait
également le fait que le système endocannabinoïde (ECS) du corps a un
rôle important dans la douleur articulaire. Cela pourrait concerner les
patients souffrant de goutte qui peuvent ressentir des niveaux élevés de
douleur dans leurs articulations.





Une autre étude de 2018 publiée dans le Journal of Headache Pain (à lire en cliquant ici)
a rapporté des résultats positifs d’une cohorte de patients atteints de
cannabis médical. Les chercheurs ont découvert que les variétés de
cannabis riches en terpènes de caryophyllène et de myrcène (les
chemovars les plus répandues sur le marché au moment de l’étude) étaient
les plus efficaces pour traiter les maux de tête, les migraines et
d’autres troubles de la douleur, dont l’arthrite. Encore une fois, ces
résultats pourraient être une bonne nouvelle pour les patients
arthritiques qui sont traités spécifiquement pour soulager la douleur
liée à la goutte.





Perspectives des patients





L’acteur
Sir Patrick Stewart a récolté des avantages notables en utilisant la
marijuana médicale pour son arthrite. Plutôt que de la goutte, Stewart
souffre d’arthrose dans les deux mains et a trouvé un soulagement avec
une combinaison de pommade de cannabis, de vaporisateur et de produits
comestibles.





Dans une déclaration publiée en 2017 dans le Huffington Post,
l’acteur a cité un manque d’effets secondaires indésirables de ses
traitements au cannabis et a partagé: «Je crois que la pommade et le
spray ont considérablement réduit la raideur et la douleur dans mes
mains. Je peux faire des poings, ce qui n’était pas le cas avant de
commencer ce traitement. »





Stewart
n’est pas la seule personne dont les symptômes douloureux ont été
atténués par le CBD. Weedmaps News a rapporté en mai 2019 que plus de
patients cancéreux optent pour le cannabis plutôt que pour les opioïdes,
selon une étude citée dans l’article. Carmen
Irigaray, conseillère en placement à la retraite, a déclaré à Weedmaps
qu’elle avait commencé à utiliser des extraits d’huile de cannabis après
avoir reçu un diagnostic de tumeur cérébrale et subi des traitements de
radiothérapie.





Irigiray
a déclaré: «Cela a soulagé la douleur, m’a aidé à dormir et, plus
important encore, m’a gardé calme pendant les pires moments de ma vie.
Je doute que je cesserai jamais de consommer du cannabis. »L’expérience
encourageante d’un patient atteint de cancer pourrait signifier que de
bonnes nouvelles sont à l’horizon pour les patients souffrant de goutte
et d’arthrite.





Ce que disent les experts





Le
Dr Jason McDougall, professeur au département de pharmacologie et
d’anesthésie de l’Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle-Écosse,
étudie comment le cannabis médical pourrait fonctionner pour gérer la
douleur arthritique générale.





Dans
une entrevue avec la radio Canadian Broadcasting Corp. (CBC), McDougall
a analysé les terminaisons nerveuses des personnes souffrant
d’arthrite, en disant: «Ils sont tous nus, ils sont tous crus et
responsables de ressentir beaucoup de douleur. Ce que nous supposons,
c’est qu’en administrant localement ces molécules de cannabis à ces
nerfs, nous serions en mesure de les réparer et de réduire la douleur de
l’arthrite. “





Bien
que McDougall parle généralement du cannabis et de l’arthrite, on peut
en déduire que l’huile de CBD peut offrir des avantages similaires pour
les personnes souffrant de goutte.





Le
Dr Daniel Clauw, professeur à l’Université du Michigan à Ann Arbor et
expert en douleur chronique, pourrait être d’accord. Dans une interview
avec Arthritis.org, Clauw a partagé quelques conseils pour utiliser
l’huile de CBD seule (sans THC) pour traiter différents types
d’arthrite. Se référant à l’huile de CBD traitant l’arthrose du genou,
il a déclaré: “… il semble que ce soit très sûr.” Les directives de
Clauw pour le traitement incluent de faibles doses de CBD en 5 à 10
milligrammes deux fois par jour et progressent vers des doses plus
élevées de 50 à 100 milligrammes par jour si nécessaire. Si les
symptômes persistent, Clauw recommande d’essayer un produit au CBD qui
contient une petite quantité de THC.





La
praticienne en soins de santé holistique Debra Rose Wilson, Ph.D., a
également reconnu les avantages potentiels du traitement des affections
inflammatoires douloureuses, y compris la goutte, par le CBD. En 2018,
Wilson a écrit dans Medical News Today: «À une époque où nous essayons
de réduire l’utilisation d’analgésiques, l’huile de CBD peut être une
approche efficace pour gérer la douleur de l’arthrite. Les chercheurs
ont également reconnu le rôle que le CBD pourrait jouer dans la
réduction de l’inflammation douloureuse de l’arthrite. »





Article source : https://weedmaps.com/learn/cbd/cbd-oil-for-gout





Article traduit et adapté par Hugues Quertain


le cannabis permet de lutter contre l’anorexie issue du cancer


Le syndrome de cachexie et d’anorexie
liés au cancer (CACS) est un phénomène courant chez les patients
cancéreux. Le cannabis a été suggéré pour stimuler l’appétit, mais les
recherches sur cette question ont donné des résultats mitigés.





La présente étude visait à évaluer
l’effet des capsules de cannabis à dosage contrôlé sur le SCAC chez des
patients atteints d’un cancer avancé souffrant d’anorexie. Elle a été
menée par plusieurs centres israéliens et le Bethesda Metro Center, aux
États-Unis. Vous pouvez la consulter en cliquant sur ce lien.





Anorexie & cannabis





Réalisée auprès de 11 patients atteint d’un cancer, des gélules contenant une préparation huileuse de cannabis ont entraîné une prise de poids importante :





Les capsules de cannabis utilisées dans cette étude contenaient deux
fractions de composés lipidiques. Le traitement prévu était de 2 x 9,5 mg de THC et de 2 x 0,5 mg de CBD par jour pendant six mois. Si
les patients présentaient des effets indésirables, la posologie était
réduite à 5 mg × 2 par jour (4,75 mg de THC, 0,25 mg de CBD).





Les participants ont été pesés à chaque visite chez le médecin. L’objectif principal de l’étude était une prise de poids ≥ 10% par rapport au départ.





11 patients ont reçu les gélules pendant plus de deux semaines.





Trois des six patients ayant achevé la période d’étude ont atteint l’objectif principal d’augmentation de poids d’au moins 10%.





Les trois patients restants avaient des poids stables. Les patients
ont signalé une perte d’appétit moindre après le traitement au cannabis.





Selon l’auto-évaluation des patients, une amélioration de l’appétit et de l’humeur ainsi qu’une réduction de la douleur et de la fatigue ont été démontrées.





Malgré diverses limitations,
cette étude préliminaire a montré une augmentation de poids d’au moins
10% chez 3 patients sur 17 (17,6%) recevant des doses de 5 mg par jour
ou de 5 mg par jour, sans effets secondaires significatifs. Les
résultats justifient une étude plus vaste avec des capsules de cannabis à
dosage contrôlé dans le CACS.


Les cannabinoïdes peuvent augmenter ou diminuer les effets de certains antidépresseurs


Les données disponibles soutiennent l’idée que les cannabinoïdes, dont la valeur thérapeutique est parfois limitée en raison de réactions indésirables importantes, pourraient être bénéfiques en tant qu’agents d’appoint dans la gestion des troubles de l’humeur. Les cannabinoïdes peuvent augmenter ou diminuer les effets de certains antidépresseurs.





Une étude, réalisée au département de Pharmacie Appliquée, à
l’université médicale de Lublin, en Pologne, à été récemment mise en
ligne (consultez la en cliquant ici)





La polythérapie, qui est supérieure à la monothérapie
en termes d’efficacité, nécessite généralement des doses plus faibles
de composants individuels.





Par conséquent, l’objectif principal de cette étude était de déterminer si l’administration de ligands des récepteurs aux cannabinoïdes (CB) augmenterait l’activité antidépressive des antidépresseurs atypiques, à savoir l’agomélatine et la tianeptine.





Les résultats proposent des retours plus que positifs :





En
résumé, les résultats de la présente étude ont montré que l’activation
et l’inhibition des récepteurs CB1 ainsi que l’inhibition des récepteurs
CB2 peuvent augmenter l’activité antidépressive de la
tianeptine, seule l’inhibition des récepteurs CB1 et CB2 a le potentiel
d’augmenter l’activité antidépressive de l’agomélatine.


Le CBD présente des effets anticancéreux sur les cellules cancéreuses de l’estomac


Lors d’une étude portant sur des cellules cancéreuses de l’estomac chez l’homme, le CBD
a mis en évidence plusieurs effets anticancéreux, notamment l’induction
de l’apoptose, un mécanisme de mort cellulaire programmée, en
augmentant le nombre d’espèces réactives de l’oxygène. Le CBD présente
des effets anticancéreux sur les cellules cancéreuses de l’estomac.





Le
cannabidiol (CBD), un des principales compostants du chanvre, a des
propriétés antitumorales. Nous avons régulièrement traité ce sujet, et
vous pouvez retrouver un grand nombre de ces études s’y reportant sur notre blog.





La
présente étude a examiné les effets in vitro du CBD sur les cellules de
cancer gastrique humain. Elle à été réalisée à l’École de Médecine
Traditionnelle Chinoise et Occidentale Intégrée, de l’Université de
Médecine de Binzhou, à Yantai, en Chine. Vous pouvez la consulter en cliquant ici.





Nous
avons constaté que le CBD inhibait de manière significative la
prolifération et la formation de colonies de cellules SGC-7901.





Des investigations complémentaires ont montré que le CBD augmentait de manière significative l’expression des gènes des gènes mutés d’ataxie télangiectasie
(ATM) et de la protéine p53, ainsi que l’expression de la protéine p21
régulée de manière négative dans les cellules SGC-7901, qui inhibait
ensuite les taux de CDK2 et de cycline E, entraînant ainsi l’arrêt du
cycle cellulaire au niveau du G0. -G1 phase.





De plus, le CBD augmentait significativement
les niveaux d’expression de Bax, diminuait les niveaux d’expression de
Bcl-2 et le potentiel de la membrane mitochondriale, puis augmentait les
niveaux de caspase-3 et de caspase-9 coupées, induisant ainsi une
apoptose dans les cellules SGC-7901.





Enfin,
les chercheurs ont constaté que les espèces d’oxygène réactif (ROS)
intracellulaires augmentaient après le traitement au CBD.





Ces
résultats indiquent que le CBD pourrait induire un arrêt du cycle
cellulaire en phase G0-G1 et une apoptose en augmentant la production de
ROS, entraînant l’inhibition de la prolifération des cellules SGC-7901,
suggérant ainsi que le CBD pourrait avoir des effets thérapeutiques sur
le cancer gastrique.






Étude : Le CBD induit des effets antidépresseurs « rapides et soutenus”


Les antidépresseurs actuellement disponibles dans la pharmacopée, induisent un délai d’action important pour induire une réponse thérapeutique et peuvent apporter une efficacité relativement faible. Étude : Le CBD induit des effets antidépresseurs « rapides et soutenus”.





« Le développement de médicaments qui répondent à ces limites est essentiel pour améliorer la santé publique »





Le cannabidiol (CBD), est, d’après les chercheurs, « un composant non-psychotomimétique de Cannabis sativa, est un composé prometteur puisqu’il présente un potentiel thérapeutique à large spectre dans des modèles précliniques animaux, mais également chez l’homme. »





Cependant, ses propriétés antidépressives n’ont pas été complètement étudiées. Dans un précèdent article, nous vous avions présenté une étude sur le sujet, que vous pouvez retrouver en cliquant ici.





Étude :  Le CBD induit des effets antidépresseurs « rapides et soutenus"




Publiée le Dimanche 4 Juin 2018 dans le journal Molecular Neurobiology, disponible en cliquant ici, une étude menée par des chercheurs de l’Université de São Paulo au Brésil et de l’hôpital universitaire d’Aarhus au Danemark, à permis d’avancer un peu sur le sujet, de façon scientifique : le but de cette étude était de réussir à comprendre si le CBD pouvait induire « des effets antidépresseurs rapides et persistants après une administration unique . De plus, les chercheurs ont également voulu mettre en valeur l’action de ces effets sur les changements dans les protéines et les fonctions synaptiques“.





Ainsi, l’équipe de chercheurs à utilisé des souris et des rats afin de pouvoir mettre en place différents tests, comme celui de la nage forcée (expliquée ici https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25867960), que nous avions déjà vu lors de notre visite à l’Institut National de Santé Mentale (https://www.hexagonevert.fr/chercheur-francais-cbd-schizophrenie/).





En cliquant sur ce lien, vous pourrez découvrir les résultats précis des différents protocoles mis en place.





Étude :  Le CBD induit des effets antidépresseurs « rapides et soutenus"




Pour résumer, on peut noter différents aspects positifs issus de cette expérience, d’après les retours des chercheurs :





  • une dose unique de CBD induisait un effet antidépresseur (7-30 mg / kg) chez les souris suisses soumises au test de nage forcée (FST), 30 min (aiguë) ou 7 jours (suite) après traitement.
  • des effets similaires ont également été observés chez les rats sélectionnés pour l’étude.
  • le CBD a également augmenté la densité de la colonne vertébrale après 30 min, mais pas 7 jours plus tard




“Ces résultats indiquent que le CBD induit un effet
antidépresseur rapide et durable dans différents modèles animaux
pertinents pour la dépression, affirment les chercheurs. Ils concluent
en déclarant que les données soutiennent un profil thérapeutique
prometteur pour le CBD comme un nouveau médicament antidépresseur à
action rapide.”


L’effet du CBD sur la prévention des troubles du mouvement


Les troubles du mouvement tels que la maladie de Parkinson et la dyskinésie
sont des états fortement handicapants, liés au stress oxydatif et à la
neurodégénérescence. Lorsqu’elles sont disponibles, les thérapies pharmacologiques pour ces troubles n’agissent que sur les symptômes, et ne profitent pas à tous les patients, tout en induisant des effets secondaires sévères. De plus en plus étudié pour son action, le CBD semble prometteur sur le sujet :   L’effet du CBD sur la prévention des troubles du mouvement .





Le cannabidiol est un composé non psychotomimétique de
Cannabis sativa qui présente des effets antipsychotiques, anxiolytiques,
anti-inflammatoires et neuroprotecteurs. Bien que les études qui
étudient les effets de ce composé sur les troubles du mouvement soient
étonnamment rares, le cannabidiol apparaît comme un composé prometteur
pour traiter et / ou les prévenir.





Dans cette étude mise à disposition sur Frontiers in Pharmacolgy et publiée le Vendredi 11 Mai 2018 (consultable ici)
une équipe de chercheurs menée le professeur Fernada F. PERES, très
impliquée dans la recherche sur le cannabis médical, passe  en revue ces
études cliniques et pré-cliniques et attirent l’attention sur le
potentiel du cannabidiol dans ce domaine. Document rare, nous vous proposons ici sa traduction en français, afin de mettre à disposition plusieurs études cliniques et précliniques sur le sujet.





Action du CBD





Les scientifiques présentent, dans un premier temps, les mécanismes d’action du Cannabidiol :





Le CBD agit comme agoniste des récepteurs TRPV1, PPARγ et 5-HT1A, et comme antagoniste du récepteur GPR55. Le CBD est un agoniste inverse
des récepteurs GPR3, GPR6 et GPR12. De plus, le CBD antagonise l’action
des agonistes des récepteurs CB1 et CB2, et il est suggéré qu’il agit
comme un agoniste inverse et comme un modulateur allostérique négatif de
ces récepteurs. Le CBD inhibe également la FAAH, ce qui entraîne une augmentation des taux d’anandamide. L’anandamide active les récepteurs CB1, CB2 et TRPV1. De plus, le CBD présente des effets antioxydants et anti-inflammatoires partiellement médiés par les actions du CBD sur le TRPV1, les mitochondries et le PPARγ.





L'effet du CBD sur la prévention des troubles du mouvement




Études et documents





Dans le corps de l’étude, consultable ici, vous pourrez retrouver l’ensemble des études cliniques et/ou précliniques citées.





Pour résumer, voici un tableau récapitulant toutes ces données :





Études cliniques examinant les effets du CBD sur les troubles du mouvement.

Maladie
Principaux résultatsDurée du traitementDose de CBD et voie d’administrationCaractéristiques du patientRéférence
ParkinsonÉtude pilote en ouvert. Le traitement avec le CBD
pendant 4 semaines a diminué les symptômes psychotiques. Le CBD n’a pas
aggravé la fonction motrice ni induit d’effets indésirables.
4 semaines150 mg / jour de CBD, augmentant de 150 mg chaque semaine, en fonction de la réponse clinique des patients. Voie orale.6 patients parkinsoniens (4 hommes et 2 femmes) atteints
de psychose – non contrôlés par une réduction des médicaments
antiparkinsoniens – pendant au moins 3 mois avant le début de l’étude.
Les patients ont reçu des doses stables de médicaments anti-PD pendant
au moins 7 jours.
Zuardi et al., 2009
ParkinsonSérie de cas. Le CBD a réduit la fréquence des événements liés au trouble du comportement en sommeil paradoxal.6 semaines75 mg / jour (3 patients) ou 300 mg / jour (1 patient) de CBD. Voie orale.4 patients parkinsoniens atteints d’un trouble du
sommeil paradoxal avec au moins deux épisodes de comportements complexes
liés au sommeil par semaine.
Chagas et al., 2014a
ParkinsonEssai exploratoire en double aveugle. Le traitement par
CBD n’a pas amélioré la fonction motrice ou le score général des
symptômes, mais la dose plus élevée (300 mg / kg) a amélioré la qualité
de vie.

Essai clinique contrôlé (crossover randomisé en double aveugle). Le
traitement avec CBD n’a pas amélioré les symptômes, mais il n’était pas
toxique.
6 semaines75 ou 300 mg / jour de CBD. Voie orale.21 patients parkinsoniens (15 hommes et 6 femmes)
recevant des doses stables de médicaments anti-PD pendant au moins 30
jours avant le début de l’étude.
Chagas et al., 2014b
HuntingtonEssai clinique contrôlé (crossover randomisé en double
aveugle). Le traitement avec CBD n’a pas amélioré les symptômes, mais il
n’était pas toxique.
6 semaines10 mg / kg / jour de CBD. Voie orale.15 patients (8 hommes et 7 femmes) avec une progression
légère ou modérée de la MH, ne prenant pas de médicaments
antipsychotiques pendant au moins 2 semaines avant le début de l’étude.
Consroe et al., 1991
HuntingtonEssai pilote en double aveugle, randomisé, croisé,
contrôlé contre placebo. Sativex n’a pas induit d’effets indésirables
graves ou d’aggravation clinique. Cependant, Sativex n’a pas amélioré
les symptômes des patients ni favorisé les changements moléculaires sur
les biomarqueurs.
12 semainesAugmentation des doses de Sativex (CBD: THC dans un ratio d’environ 1: 1) jusqu’à 12 pulvérisations / jour. Voie intranasale.25 patients HD (14 hommes et 11 femmes) avec des
médicaments de base stables pendant au moins 6 semaines avant le début
de l’étude
López-Sendón Moreno et al., 2016
HuntingtonCase report of HD patients treated with cannabinoid. Cannabinoids improved UHDRS motor score and dystonia subscore.6 ou 9 moisSativex: 12 ou 7 pulvérisations / jour. Voie intranasale.2 patients HD mâles avec des plaintes de dystonie sévère. Durée de la maladie: 14 et 16 ans.Saft et al., 2018
Troubles du

mouvement

dystonique
Étude d’étiquette ouverte. Le traitement avec CBD a
entraîné une amélioration de 20 à 50% des symptômes dystoniques. Deux
patients avec des signes de DP simultanés ont montré une aggravation de
leur hypokinésie et / ou un tremblement au repos lorsqu’ils recevaient
les plus fortes doses de CBD (plus de 300 mg / jour).
6 semainesAugmentation des doses de CBD de 100 à 600 mg / jour. Voie orale.5 patients (4 hommes et 1 femme) avec des mouvements dystoniques, 2 avec des symptômes parkinsoniens simultanés.Consroe et al., 1986
Troubles du

mouvement

dystonique
Rapport de cas. Le CBD a amélioré les symptômes dystoniques sans induire d’effets indésirables.Une foisCBD 200 mg. Voie orale.2 patients: une femme avec torticolis spasmodique idiopathique et un homme avec torsion généralisée dystonie.Sandyk et al., 1986




Etudes cliniques examinant les effets du CBD sur les troubles du mouvement en format PDF





L'effet du CBD sur la prévention des troubles du mouvement




Etudes précliniques examinant les effets du CBD sur les troubles du mouvement.

Modèle
Principales constationsRéférences
Modèle de hamster de la dystonie paroxystique idiopathiqueThe higher dose of CBD shows a trend to delay the progression of dystonia.Richter and Loscher, 2002
Cellules PC12 exprimant la huntingtine mutéeLe CBD et les trois autres composés cannabinoïdes
testés, le Δ8-THC, le Δ9-THC et le cannabinol, présentent une protection
de 51 à 84% contre la mort cellulaire induite par la huntingtine. Ces
effets protecteurs semblent être indépendants des récepteurs CB1.
Aiken et al., 2004
Rats lésés par la toxine 6-OHDALe traitement par CBD pendant 2 semaines après la lésion
par la toxine 6-OHDA prévient l’appauvrissement induit par la 6-OHDA de
la dopamine et la diminution de l’activité de la tyrosine hydroxylase
dans le putamen caudé.
Lastres-Becker et al., 2005
Rats lésés par la toxine 6-OHDALe traitement par CBD pendant 2 semaines après la lésion
par la 6-OHDA prévient l’appauvrissement induit par la 6-OHDA de la
dopamine et la diminution de l’activité de la tyrosine hydroxylase dans
le putamen caudé. Le CBD a favorisé la régulation à la hausse des
niveaux d’ARNm pour l’enzyme antioxydante Cu, Zn-superoxyde dismutase.
Ces effets protecteurs ne semblent pas dépendre de l’activation des
récepteurs CB1
Garcia-Arencibia et al., 2007
Rats traités avec de l’acide 3-nitropropionique (3-NP)L’administration subchronique de 3-NP réduit les teneurs
en GABA, les niveaux d’ARNm de plusieurs marqueurs des projections
striatales des neurones GABAergiques et les niveaux d’ARNm des enzymes
antioxydantes superoxyde dismutase-1 (SOD-1) et-2 (SOD-2) . Le CBD
inverse ou atténue les altérations induites par le 3-NP. Les effets
neuroprotecteurs du CBD ne sont pas bloqués par les antagonistes des
récepteurs CB1, TRPV1 ou A2A.
Sagredo et al., 2007
Rats lésés par la toxine 6-OHDALe traitement par CBD pendant 2 semaines après la lésion
par la 6-OHDA empêche la diminution induite par la 6-OHDA de
l’immunocoloration de la tyrosine hydroxylase, ainsi qu’une activation
microgliale accrue dans la substance noire.
Garcia et al., 2011
Rats traités avec de l’acide 3-nitropropionique (3-NP) ou du malonateL’administration subchronique de 3-NP réduit le contenu
en GABA, diminue le nombre de neurones colorés par Nissl, régule à la
baisse l’expression du récepteur CB1 et IGF-1, régule l’expression de la
calpaïne et réduit l’expression de la superoxyde dismutase. 1 (SOD-1).
Sativex (CBD et Δ9-THC dans un rapport d’environ 1: 1) atténue toutes
les altérations induites par le 3-NP. Cet effet n’est pas bloqué par les
antagonistes des récepteurs CB1 ou CB2. En outre, les rats traités avec
le malonate affichent une expression accrue du gène iNOS, inversée par
l’administration de Sativex.
Sagredo et al., 2011
Les rats traités avec du malonateLe malonate augmente l’œdème, diminue le nombre de
cellules survivantes, augmente le nombre de cellules dégénérescentes,
induit une forte activation gliale et augmente l’expression des
marqueurs inflammatoires iNOS et IGF-1. La combinaison de type Sativex
atténue toutes les altérations induites par le malonate. L’effet Sativex
semble dépendre à la fois des récepteurs CB1 et CB2.
Valdeolivas et al., 2012
Souris injectées avec des agents cataleptiquesLe prétraitement avec le CBD atténue de façon
dose-dépendante l’augmentation du comportement de catalepsie induite par
l’halopéridol, la L-nitro-N-arginine ou le WIN 55,212-2. L’effet
anticataleptique du CBD est empêché par l’administration de WAY100635
(antagoniste des récepteurs 5-HT1A).
Gomes et al., 2013
Cellules PC12 traitées avec la toxine MPP +Le CBD augmente la viabilité cellulaire et empêche
l’augmentation induite par MPP + de l’activation de la caspase-3 et la
diminution des niveaux de NGF. Le traitement au CBD induit également la
différenciation cellulaire même en présence de MPP +. Les effets du CBD
sur la neuritogenèse semblent dépendre des récepteurs trkA.
Santos et al., 2015
Souris traitées avec L-DOPALe CBD, lorsqu’il est administré avec la capsazépine, un
antagoniste des récepteurs TRPV1, diminue la dyskinésie induite par la
L-DOPA. Ces effets sont bloqués par les antagonistes des récepteurs CB1
et PPARγ. Le traitement par la capsazépine et le CBD diminue également
l’expression des marqueurs inflammatoires (COX-2 et NFkB).
Dos-Santos-Pereira et al., 2016
Rats injectés avec l’agent cataleptique et inducteur de dyskinésie reserpineL’administration répétée de réserpine induit une
catalepsie, une hypolocomotion, une dyskinésie orale et une altération
de la tâche de mémoire d’évitement discriminative. Un traitement
concomitant avec le CBD empêche l’augmentation du comportement de
catalepsie, la dyskinésie orale et le déficit de la mémoire.
Peres et al., 2016
Souris injectées avec l’halopéridol, un agent cataleptiqueLe CBD prévient la catalepsie induite par l’halopéridol
et l’augmentation de l’expression de la protéine c-Fos dans le striatum
dorsolatéral. Le CBD inverse également l’augmentation du comportement de
catalepsie induite par l’halopéridol. Ces effets CBD sont prévenus par
l’administration de WAY100635 (antagoniste des récepteurs 5-HT1A).
L’effet anticataleptique du CBD est également observé lorsque le CBD est
injecté dans le striatum dorsal.
Sonego et al., 2016
Souris R6 / 2 (modèles de souris transgéniques de HD)Le traitement avec une combinaison de type Sativex (de
la 4e à la 12e semaine après la naissance) a atténué le comportement
d’étreinte des souris R6 / 2 (qui reflète la dystonie) et réduit
l’activité métabolique dans les ganglions de la base. Sativex a
également inversé certaines des altérations des animaux dans les
marqueurs de l’intégrité du cerveau, mais pas la détérioration de la
performance du rotarod.
Valdeolivas et al., 2017




Etudes précliniques examinant les effets du CBD sur les troubles du mouvement en PDF





Conclusions





Les données examinées ici indiquent un rôle protecteur du
CBD dans le traitement et / ou la prévention de certains troubles du
mouvement. Bien que les études soient rares, le CBD semble être efficace
pour traiter les mouvements dystoniques, primaires et secondaires.





Il est à noter que dans certains cas, notamment en ce qui concerne la
sclérose en plaques et la Maladie de Hunington, les effets bénéfiques
cliniques ne sont observés que lorsque le CBD est associé au Δ9-THC dans un rapport 1: 1 (Sativex). En fait, ces effets thérapeutiques sont probablement dus au Δ9-THC,
puisqu’ils sont également observés avec d’autres agonistes des
cannabinoïdes (Curtis et al., 2009, Nielsen et al., 2018, Saft et al.,
2018).





L'effet du CBD sur la prévention des troubles du mouvement




Néanmoins, le CBD diminue les effets indésirables du Δ9-THC, tels que la sédation, les troubles de la mémoire et la psychose
(Russo et Guy, 2006). Les données concernant la Maladie de Hunington
sont rares, mais les résultats de l’utilisation de Sativex dans la
sclérose en plaques sont encourageants.





Des examens de l’utilisation clinique de ce composé au cours de la dernière décennie indiquent une efficacité dans le traitement de la spasticité ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie, avec une faible incidence des effets indésirables (Giacoppo et al., 2017a).





En ce qui concerne la maladie de Parkinson, bien que les études
précliniques soient prometteuses, les quelques études réalisées auprès
des patients n’ont pas permis de détecter une amélioration des symptômes moteurs après un traitement au CBD.





Il existe une différence significative entre les études cliniques et
pré-cliniques PD. Chez les animaux, les effets bénéfiques sont observés
lorsque le CBD est administré avant ou immédiatement après la
manipulation qui induit les symptômes de type PD. Il est à noter que
lorsque le traitement par CBD commence 1 semaine après la lésion avec
6-OHDA, les effets protecteurs ne sont pas observés (Garcia-Arencibia et al., 2007).





Ces données suggèrent que les CDB pourraient avoir un rôle préventif plutôt que thérapeutique dans la maladie de Parkinson.





En pratique clinique, la maladie de Parkinson est diagnostiquée par
la suite par l’apparition de symptômes moteurs qui apparaissent jusqu’à
10 ans après le début de la neurodégénérescence et l’apparition de
symptômes non moteurs (Schrag et al., 2015). Lorsque le diagnostic se produit, environ 60% des neurones dopaminergiques ont déjà été perdus (Dauer et Przedborski, 2003).





Le fait que dans les essais cliniques le CBD ne soit
administré qu’après cette progression substantielle de la maladie
pourrait expliquer les résultats contradictoires. Malheureusement, le
diagnostic précoce de la Maladie de Parkinson reste un défi, ce qui pose
des difficultés pour la mise en œuvre de stratégies préventives.





L’élaboration de critères de diagnostic capables de
détecter la maladie à un stade précoce permettrait probablement
d’élargir les applications de la maladie dans cette maladie.


Contact

La grange du cbd

Rue du pont 13,

5300 Andenne

Email: lagrangeducbd@outlook.com

Téléphone: (+32)478362887

T.V.A/ BE0725. 511.795

La grange du cbd décline toutes responsabilités en cas de mésusage de ses produits

 

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